Une entreprise américaine propose à ses
salariés un nombre de jours de congés illimité... à condition qu'ils remplissent
leurs objectifs de vente. Cette mesure prendra effet le 1er janvier.
"Prenez autant de jours de congé que vous
avez besoin." C'est ce que préconise à ses employés dans The Washington Post
Jennifer Harding, directrice des ressources humaines de l'entreprise WeddingWire
basée à Bethesda dans le Maryland. A partir du 1er janvier, cette compagnie
proposera donc à ses salariés de prendre autant de temps libre que souhaité... à
condition toutefois qu'ils remplissent leurs objectifs de vente dans les délais
impartis. Une mesure qui n'effraie pas Chris Chi, directeur adjoint des ventes
de la compagnie, qui considère dans le même journal que "cette politique prend
tout son sens dans une société où la plupart des projets sont pilotés par des
objectifs de vente et les délais."
L'entreprise, qui emploie 98 personnes,
offrait jusque-là 16 jours de repos par an comme la plupart des autres sociétés
américaines. Toutefois, la procédure de prise de congé restera identique malgré
cette réforme. Les salariés désireux de partir en vacances devront ainsi
simplement envoyer un mail à leur chef de service pour approbation, et chaque
département bénéficiera d'un calendrier pour avoir du personnel disponible en
permanence. La firme ne redoute donc pas des carences sur ce point. "Si vous
avez atteint votre objectif de vente au milieu du mois, je ne vois pas pourquoi
je vous empêcherais de prendre congé les deux semaines suivantes", affirme sans
sourciller Chris Chi.
Une mesure qui a aussi pour but de
faciliter la vie des salariés de WeddingWire selon Megan Hermeling, directrice
principale du marketing "notamment pour des impératifs tels qu'un enfant en bas
en âge qui tombe malade". Mais cette initiative est aussi évidemment dictée par
une volonté d'améliorer la productivité du personnel. "L’objectif
est de créer une atmosphère saine dans l’entreprise destinée à optimiser les
motivations et performances de nos employés" déclare Chris Chi. Mais le
plus dur pour Jennifer Harding "sera
d’encourager et d’habituer les salariés à demander par eux-mêmes ces périodes de
congé. |