Un journal russe a tenté l'expérience de mettre en ligne dans ses éditions de n'y mettre que des bonnes nouvelles ...

L'actualité donne rarement de bonnes nouvelles. Alors, pour changer la donne, le journal russe "City reporter" basé à Rostov-sur-le-Don n'a voulu traiter uniquement les bonnes nouvelles qu'elle a placé à la une de son journal en ligne et de ne plus parler de crise, attentats et autres mauvaises nouvelles qui soulèvent l'indignation de ses lecteurs.

La plateforme d'info locale avait annoncé la couleur à ses lecteurs dès le dimanche. "Vous avez le sentiment d'être entouré d'informations négatives ? Vous avez parfois envie de ne pas lire des nouvelles déprimantes le matin ? Vous pensez que les bonnes nouvelles sont un mythe ? Et bien, nous essaierons de vous prouver le contraire demain !", prévenait ainsi le City Reporter.

Et ainsi, le lundi matin, le journal russe titrait les articles suivants : "Construction d'un tunnel routier dans les délais", "Pas d'embouteillages sur les route suite à la neige". Le journal a donc positivé toutes les nouvelles qu'elle mettait en ligne sur son site. Malheureusement, l'expérience aura tourné cours, car le journal a perdu en une journée deux tiers de ses lecteurs.

Dès le lendemain, le journal en ligne a remis en ligne les accidents et autres faits divers et le lectorat est revenu. Le rédacteur en chef a tenté de justifier sa décision : "Nous avons cherché du positif dans l'actualité, et nous avons l'impression d'en avoir trouvé. Mais on dirait bien que personne n'en veut. C'est le problème" a-t'il écrit sur le compte Facebook du journal ...

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