En Grande-Bretagne, un homme a été condamné pour meurtre. Les preuves qui
ont permis à le condamner sont les poils de chats qu'il a semé malgré lui sur le
lieux de son forfait.
A Portsmouth (sud de l'Angleterre), un corps
a été retrouvé sur la plage en juillet 2012. Il est rapidement apparu que
la personne a été assassinée. Les experts descendus sur les lieux du crime
ont rapidement trouvé des poils de chats qui se trouvaient sur les vêtements de
la victime. Grâce à une base de données regroupant les ADN des chats, le
meurtrier a pu être arrêté.
L'université de Leicester a mis au point un
fichier génétique des félins du Royaume Uni après avoir recueilli l'emprunte
génétique de 152 chats. Grâce à ce fichier, les experts ont pu trouver que
les poils du chat trouvé sur le corps de la victime appartiennent au félin du
principal suspect. Ce dernier n'a plus eu qu'à avouer son crime. Il
a été condamné à 12 ans de prison.
"C'est la première fois que de l'ADN de chat
est utilisé dans un procès criminel au Royaume-Uni", a commenté le docteur Jon
Wetton, médecin légiste qui a dirigé la constitution de ce fichier. "Nous
espérons maintenant publier cette base de données pour qu'elle soit utilisée
dans de futures enquêtes criminelles. Ce pourrait être une aubaine pour la
médecine légale, puisque les 10 millions de chats au Royaume-Uni marquent sans
le vouloir de leur empreinte les vêtements et les meubles dans plus d'un quart
des foyers", a souligné le scientifique.
A moins que les meurtriers se mettent à
abandonner leur chat avant de commettre leur crime ... |