A Biarritz, dans le département des
Pyrénées-Atlantiques, un Londonien de 34 ans a été repéré à plus de 600 mètres
du rivage. L'homme voulait rallier les Etats-Unis à la nage sans aucun
équipement particulier. Les gendarmes ont stoppé immédiatement le délire du
nageur en intervenant.
"C'est une
histoire un peu loufoque" a déclaré Laurent Saintespes, capitaine de la
gendarmerie de Biarritz, lorsqu'il a appris qu'un homme avait l'intention de
rejoindre les Etats-Unis à la nage en partant de la plage de la ville des
Pyrénées-Atlantiques.
Le 28 juillet dernier vers 15h30, les
maîtres nageurs sauveteurs (MNS) ont appelé la gendarmerie après avoir distingué
un homme qui s'éloignait beaucoup trop de la plage. Ce Londonien de 34 ans
nageait droit vers l'ouest à plus de 300 mètres du rivage, une distance assez
suffisante pour ne pas être vu par les sauveteurs en cas de noyade ! La
gendarmerie a aussitôt envoyé un hélicoptère sur place pour sauver le
malheureux. Repéré à 600 mètres au large, le nageur semblait même surpris de
l'intervention des sauveteurs. Il a même expliqué au plongeur qu'il était "un
bon nageur et qu'il était en pleine forme" après que le plongeur lui a
expliqué "que rejoindre l'Amérique à la nage
n'était pas une bonne idée", explique le capitaine Saintespes, relayé par
Metro.
Le Londonien a été qualifié de naïf car
tout est parti d'une mauvaise blague de la part de ses amis. "Selon
les secouristes, le nageur aurait été victime d'une bonne blague. Des amis lui
auraient dit que s'il nageait en direction de l'Amérique un bateau le
récupérerait", a déclaré le capitaine de la gendarmerie. C'est quand il a
vu toutes les forces déployées pour le sauver que l'homme s'est rendu compte de
son délire et tout est rentré dans l'ordre. Cependant, si les sauveteurs ne
l'avaient pas remarqué au large, rien n'aurait pu empêcher l'homme d'aller au
bout de son périple... pas même ses amis ! Car il faut souligner que la fin
aurait pu être dramatique sans l'intervention du MNS et de la gendarmerie. En
effet, le trentenaire "ne portait pas
d'équipement particulier dans une eau à 22 degrés avec des creux de 1,40
mètre", a souligné le capitaine Saintespes.
Même si ce dernier relève le côté
insolite de la chose en admettant qu'"il faut
avoir un peu d'humour à l'heure où les Jeux Olympiques se déroulent à Londres",
il est important de savoir que chaque été plusieurs personnes sont victimes de
noyades accidentelles. Et plus de la moitié ne sont pas secourues à temps ou ne
survivent pas à cette épreuve. |