Vaincre la malaria grâce à des chaussettes sales
Une équipe de chercheurs basée en Afrique travaille sur l'exploitation des chaussettes sales pour lutter contre le paludisme. La mauvaise odeur de ces dernières attireraient les moustiques dans des pièges mortels.

 

En 2009, 800 000 personnes sont mortes du paludisme, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette maladie, transmise par les moustiques, pourrait bien voir sa fin arriver très rapidement. En effet, une équipe de chercheurs, basée en Afrique, travaille sur l'exploitation de chaussettes sales afin d'attirer les insectes dans des pièges mortels !

Le Dr Fredros Okumu, de l'Institut de la santé Ifakara et qui dirige l'équipe de chercheurs, explique à l'AFP que "ces pièges attirent quatre fois plus de moustiques qu'un humain" et que "lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils sentent quelque chose qu'ils croient être un humain, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer par un insecticide ou un agent biologique".

Grâce au soutien de la fondation Bill et Melinda Gates, deux prototypes ont pu être mis au point. Le Dr Okumu espère que d'ici deux ans, son équipe sera en mesure d'implanter ces pièges dans un certain nombre de villages en Tanzanie pour tester leur impact global sur la santé des habitants. Ce projet devrait être possible grâce à une nouvelle bourse de 775 000 dollars (548 000 euros), donnée par la fondation Gates et l'ONG canadienne Grand Challenges.

 

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